Publié dans News

Transfiguration réfléchie

C’est une exploration.
Une offrande secrète mais avouée.
Une appréhension me fait comprendre
Que je ne peux partager quelque chose
De si beau,
De si doux,
De si tendre.
Je le garderai pour moi.
Un égoïsme bénéfique
Pour une fois.
Penser aux autres
Est un chemin construit,
Une éducation transmise.
Rien ne sert de changer de voie,
Il ne s’agit que d’une étape.
Je chanterai en silence,
Chuchoterai une espérance
Dont personne ne saisit le sens.
Juste effleurer l’essence
D’un moment agréable
Que nous laissons transparaitre.

Face aux questions,
Face aux envies
Il faut dire oui.
C’est le meilleur moment pour le prononcer.
Nous en saisissons l’importance.

La direction suivie
Ne dépendra pas des humeurs.
L’impact est prononcé,
L’ivresse est assumée
Et le temps nous comblera
D’une sagesse trop étrangère.

Apprécions les différences
Et souhaitons-les à quiconque
Comblera le manque de ses envies
Avec la passion suffisante
Aux souvenirs futiles
Qui construisent un être et une vie,
Mais surtout fondent les structures
D’un caractère commun.

Cette harmonie patiente et salvatrice
M’émeut de toute sa splendeur.
J’étends ma recherche
Envers tout ce que je peux accepter.
Je transmets cette générosité
D’une force saine et fluide.
Ecoute cette mélodie.
Je rêve,
Ou du moins j’en rêvais.

Je ne soupçonne plus,
Je ne remémore plus,
Mêmes les bons vieux temps
Me paraissent délabrés
Maintenant que tu m’as ouvert les yeux.

Qu’est-ce que je suis bien.
La tendresse m’enivre.
La dureté n’est qu’une couverture
Face aux obstacles tendus.
Les cernes se tarissent
Face aux responsables.
L’échine droite,
Le lobe frontal lisse.
Tous les plis sont histoires anciennes.
J’embrasse cette couverture de soie
Je la laisse flotter avec ferveur.
Elle danse,
Elle est si légère,
Si bien dessinée.
Elle m’enrobe toujours mieux
De cette matière douce et lisse.
J’ai l’impression de fondre en elle,
Que mon corps frissonne à chaque coup de vent.
Les portes sont fermées pourtant
Mais les courants d’air sont là,
Température fraiche,
Pour se donner l’envie de se couvrir,
De se blottir.
Ce n’est pas vraiment du froid,
Pas vraiment du vent,
C’est un air nouveau,
Qui remplace le vicié,
Le pousse dehors.
Et ce mouvement entraîne
Une bousculade de molécules anciennes.
On la sent.
C’est une sensation d’hydratation
De peau
D’âme et de cœur.
Le cerveau ne fait que suivre
Et le corps se contente d’obéir.
La guérison n’existe
Qu’à faible dose de doutes
Et avec patience aisée.

La prévention est une arme
Qu’il est difficile de manier.
On se coupe,
On se blesse
Mais on apprend
Et on se sent fort.
Tout était bien là
Et tout est revenu,
Tout…
Grâce à toi.

Auteur :

There is always a way to turn a negative situation into a positive situation, you just need to change your point of view.

Laisser un commentaire